Trouver le meilleur quartier de Dijon pour investir dépendra de vos attentes, de votre projet et de votre budget. Dans un précédent article, nous avons listé les quartiers et villes les plus agréables à vivre dans l’agglomération Dijonnaise, selon plusieurs critères. La ville possède de nombreux atouts, cependant, comme partout, certains secteurs sont moins attractifs que d’autres. Aujourd’hui, nous allons donc voir quels sont les quartiers à éviter dans la métropole Dijonnaise.
Sommaire
1 – Grésilles
Le quartier des Grésilles se situe au nord-est de la ville de Dijon. Il comporte deux secteurs appelés respectivement Cap-Nord et Grésilles.
Si vous souhaitez investir dans la métropole Dijonnaise, le quartier des Grésilles ne fera sans doute pas partie des zones les plus attrayantes. En effet, ce secteur compte plusieurs défauts qui n’attirent pas forcément les futurs acquéreurs. Le premier est le manque de dynamisme certain du quartier. En effet, le bassin d’emploi est très peu développé et le taux de chômage est particulièrement élevé puisqu’il atteint les 25%. À titre de comparaison, ce taux de chômage est environ 75% plus élevé que la moyenne de la ville de Dijon et 208,6% plus élevé que la moyenne nationale.
Les revenus moyens de la population du quartier Grésilles sont également assez bas. Il s’élève en moyenne à 17 400€/an. Ces faibles revenus sont directement liés au taux de chômage, ainsi qu’au manque d’attractivité de la zone.
En outre, le quartier possède très peu d’écoles, surtout du collège aux études supérieures. Ce manque d’établissement scolaire et la pauvreté des transports en commun n’encouragent pas les familles à s’y installer.
Enfin, la plupart des Dijonnais qui expriment leurs avis sur les différents quartiers de leur ville évoquent une situation d’insécurité localisée notamment dans le quartier Grésilles. Des actes de délinquance sont en effet répertoriés, ce qui n’encourage pas les investisseurs à choisir ce quartier pour leur future acquisition.
2 – Fontaine d’Ouche
Fontaine d’Ouche est un quartier qui se situe à l’ouest de Dijon. Il est mitoyen des quartiers de Faubourg Raines, Larrey et Motte Giron. Tout comme le quartier de Grésilles, le manque d’attractivité de Fontaine d’Ouche est le premier élément qui freine les investisseurs. Les commerces, les restaurants, les bars et les cafés se font en effet très rares. On compte à peine 0,1 restaurant-bar-café et 0,8 commerce tous les 100 mètres.
Si le taux de chômage à Fontaine d’Ouche est plutôt similaire à la moyenne Dijonnaise, il reste près de 73% supérieur à celui de la moyenne nationale. Les revenus annuels moyens des habitants du quartier se situent quant à eux à 24 500€. Si cette somme est supérieure à celle du quartier des Grésilles, elle n’en demeure pas moins inférieure à la moyenne des revenus annuels des Dijonnais.
Autre point faible du quartier : les transports en commun sont très rares. La mobilité au sein du quartier est donc loin d’être efficace, ce qui diminue encore son attractivité.
Du côté des écoles, on retrouve encore une fois le même problème qu’à Grésilles. Le quartier de Fontaine d’Ouche compte très peu d’écoles maternelles et primaires. Les collèges, lycées et universités sont quant à eux inexistants.
Le manque d’attractivité et de mobilité de Fontaine d’Ouche provoque la fuite des investisseurs vers d’autres quartiers, tels que le centre-historique ou encore le quartier Vauban. C’est la raison pour laquelle les prix moyens de l’immobilier sont parmi les plus bas de la ville.
3 – Chenôve
La commune de Chenôve fait partie de l’agglomération dijonnaise qui se situe à un peu moins de 7 kilomètres du centre-ville. Si sa localisation et ses petits prix peuvent représenter des avantages, la ville présente quand même quelques points négatifs qui peuvent freiner les investisseurs. C’est la raison pour laquelle elle peut être placée dans la liste des quartiers et villes à éviter dans l’agglomération dijonnaise.
À l’instar des communes citées précédemment, Chenôve affiche un taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale. Ce dernier s’élève en effet à 15%, ce qui représente un taux 85% supérieur à la moyenne Française et 4,9% supérieur à celle de Dijon. Le manque de dynamisme économique de Chenôve est l’une des raisons de ce taux de chômage élevé. Le bassin d’emploi n’est en effet pas très développé.
En termes de mobilité, la ville ne se démarque pas non plus positivement. Les transports publics sont assez rares et manquent d’efficacité. Malgré le fait que Chenôve soit une « Ville fleurie », elle possède environ 33% d’espaces verts en moins par rapport aux villes alentours. En outre, on retrouve beaucoup moins de services essentiels que dans les villes voisines. Parmi ces services, on peut notamment citer les commerces ou encore les médecins.
Enfin, les habitants de Chenôve témoignent de problème de sécurité et de délinquances dans certains quartiers de la ville. Cela peut dissuader bon nombre d’investisseurs, que ce soit pour une résidence principale ou pour de la location.
4 – Récapitulatif